Apportez des titres de chansons méditerranéennes que vous aimez bien !
Projection du film » l’art d’être vivant – retour en Arménie « , en présence du réalisateur Hervé Magnin.
Martine Boutillon est déjà intervenue plusieurs fois pour la Maison de la Méditerranée.
Le samedi 14 septembre à 17h30, à la MJC CS Montchapet, elle nous parlera de Carla Serena et de ses voyages en Perse à la fin des années 1870.
Carla Serena a publié deux livres sur la Perse, dont « Hommes et choses en Perse ».
Les Mousquetextes liront des passages du roman « Nulle autre voix » de Maïssa Bey (qui sera présente !).
Puis la Maison de la Méditerranée animera un échange avec la salle et avec l’autrice.
Une conférence de Claude Mutafian.
L’Arménie ayant été, au début du IVe siècle, le premier état chrétien au monde, on a trop tendance à oublier les 15 siècles de royauté et de culture arméniennes antérieurs, et à ne retenir de l’Arménie que sa période chrétienne.
Il convient donc de « remettre les pendules à l’heure » en présentant l’histoire et la culture arméniennes antérieures au christianisme : tout d’abord, jusqu’au VIe siècle avant JC, existait le royaume d’Ourartou, qui est à l’Arménie ce que la Gaule est à la France.
Puis, l’Arménie païenne a vécu presque 10 siècles jusqu’à la conversion au christianisme.
Durant cette période, trois dynasties successives ont réussi à préserver un royaume d’Arménie entre les deux « Grands », le monde iranien à l’est et le monde gréco-romain à l’ouest, grâce à une habile diplomatie jouant sur le fait qu’aucun des deux ne souhaitait qu’il tombât dans l’escarcelle de l’autre.
C’est sous la troisième de ces dynasties, celle des Arsacides, d’origine iranienne, que le christianisme fut imposé comme religion d’état en Arménie. Ces mêmes Arsacides continuèrent à régner durant plus d’un siècle sur l’Arménie devenue chrétienne, et ils furent à l’origine de la création de l’alphabet au tout début du Ve siècle.
C’est l’an 428 qui marqua la disparition de la royauté arménienne, le territoire étant alors partagé jusqu’à la renaissance sous la dynastie des Bagratides à la fin du IXe siècle. Il était dès lors logique d’adopter cette date de 428 comme terminus de notre conférence.
Notre présentation couvre donc quinze siècles d’histoire et de culture arméniennes.