Une soirée autour du roman « Tant qu’il y aura des cèdres » de l’auteur libanais Pierre Jarawan.
La rencontre se tiendra dans les nouveaux locaux de la MJC-CS Montchapet, 10 rue Louis Ganne.
Histoire et mythologie dans la dénomination de nos planètes.
Une soirée animée par la Société Astronomique de Bourgogne.
Documentaire réalisé par Abdelali Razqi, de l’association Soleil d’Or.
Fès est une ville exceptionnelle par sa richesse culturelle et historique.
Mais Fès n’est pas qu’une ville musée, elle vibre au dynamisme de ses habitants qui souhaitent conjuguer traditions et développements économique et touristique…
A travers le parcours et le témoignage de femmes et d’hommes, le réalisateur nous plonge au cœur de cette ville aux multiples facettes.
Dans le cadre du Festival du Cinéma Palestinien
Le 10 juin : Borderline
MJC de Chenôve, à 20 heures.
C’est une balade impressionniste et musicale en Palestine, de
Jérusalem-est à Ramallah en passant par le village de Kafr Malek,
jusqu’à Gaza. Ils font du rock, du oud, de la musique classique, de la
flûte traditionnelle, du rap et disent de façon émouvante combien la
musique les aide à surmonter une vie difficile.
Les deux jeunes réalisateurs, Benoit Bizard et Antoine Bonzon,
discuteront avec le public.
Dans le cadre du Festival du Cinéma Palestinien
Le 14 juin : Les 54 premières années : manuel abrégé
d’occupation militaire.
Eldorado, à 20 heures.
Avi Mograbi, réalisateur israélien antisioniste n’a pas pu diffuser son film
en Israël. Rien d’étonnant à cela. Le titre du film est évidemment
ironique… et malheureusement justifié. Jouant le rôle du professeur
impassible, le réalisateur nous explique ce que c’est qu’une occupation
militaire, illustrant son propos par des témoignages de soldats israéliens
(des haut gradés comme des conscrits) et avec des images d’archive.
Le débat sera animé par Raphaël Porteilla, enseignant chercheur à
l’université de Bourgogne. Il enseigne également à l’université de
Birzeit, en Palestine.
Soirée autour de la guerre d’Algérie, vue de Côte d’Or.
Avec notamment le documentaire réalisé par Caroline Philibert et Luc Thiébaut en 2012 – 2013 et produit par la Maison de la Méditerranée.
Des habitants de la Côte d’Or racontent des mémoires différentes et complémentaires de la guerre d’Algérie.
Ils sont Algériens ou Français ou les deux à la fois. Ils étaient pieds-noirs, militaires, combattants du FLN, harkis, pacifistes, petits paysans, que la guerre a broyés et qui souffrent d’une histoire qui les écartèle encore, ainsi que leurs enfants.
Dans le cadre du Festival du Cinéma Palestinien
Le 16 juin : Little Palestine : journal d’un siège
Eldorado, à 20 heures
Film largement salué par la critique.
Quand le plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde (Yarmouk,
en Syrie) s’est retrouvé assiégé et détruit par l’armée syrienne. Un état
de siège qui durera de 2013 à 2015.Le réalisateur Abdallah Al-Khatib est à la fois celui qui filme et celui qui
vit le drame. Il s’agit là d’une sorte de journal intime. «Tout à la fois
victime et témoin, Al-Khatib erre dans les rues de Yarmouk, à la
recherche de gestes et de visages, filmant le quotidien des habitants.
A toutes ces séquences, Al-Khatib n’adjoint aucun misérabilisme mais
l’attention du témoin qui, malgré la faim et les urgences, parvient encore
à regarder, à exercer sa sensibilité, trouvant une forme de douloureuse
beauté dans des images qui disent le désespoir mais aussi la vie
qui insiste et désobéit à ce paysage de mort, refleurit dans le dos de la
désolation. » ( critique du Monde)
Le débat sera animé par Pierre Stambul, porte parole de l’Union
Juive Française pour la paix (UJFP) , qui présentera également ses
deux derniers ouvrages.
Dans le cadre du Festival du Cinéma Palestinien
Le 17 juin : One more jump
Eldorado : 20 heures.
Un documentaire de Emanuele Geroza, (Italie) avec l’équipe de
Parkour de Gaza.
La caméra de Emanuele Gerosa suit de jeunes athlètes palestiniens
vivant à Gaza, qui, réduits au chômage, pratiquent le Parkour, discipline
acrobatique consistant à sauter sur les murs. Abdallah, athlète
professionnel, a réussi à s’échapper de Gaza. Son ami Jehad y vit
toujours et entraîne des jeunes pour qui le sport reste le seul espace
teinté d’espoir dans ce territoire livré à la misère.
Rester ou partir ? L’impasse.
Le débat sera animé par Sarah Katz, de l’UJFP et de l’ISM, qui nous
sera précieuse pour parler de Gaza, puisqu’elle y a fait plusieurs
séjours, dont l’un de 18 mois auprès de paysans et de pécheurs et
comme enseignante.
En 2018, elle a fait partie de la flottille de la liberté Al Awda qui fut
arraisonnée par la marine de guerre israélienne.
Dans le cadre du Festival du Cinéma Palestinien
Le 29 juin : Wardi
Maison phare, ciné goûter, 15 heures.
Ce beau film d’animation de Mats Grorud (suédois) est destiné aux
adultes comme aux enfants. Wardi, une jeune Palestinienne de onze
ans, vit avec toute sa famille dans un camp de réfugiés du Liban, près de
Beyrouth, où elle est née. Le réalisateur fait le lien entre le présent du
camp et le passé du grand-père, chassé de chez lui en 1948 et qui a
vécu le massacre des camps de Sabra et Chatila. C’est un film initiatique
qui fait l’état d’un pays et d’une communauté tout en créant un lien entre
deux générations. Il est accessible à un large public.
Le public sera invité à discuter avec Saïd Khalil, Palestinien,
professeur l’université de Birzeit.
Spectacle témoignage de et par Bernard Gerland. Vidéo de sa pièce de théâtre.
A 20 ans, le cheminement d’une conscience dans cette situation exceptionnelle de guerre.
Un témoignage sur une période douloureuse de notre histoire.
En partenariat avec l’association 4ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre).