Un chantier de volontaires en Algérie en 1962

Le 4 avril 2019, David Palmer nous a parlé du chantier auquel il a participé dans l’Algérie tout juste indépendante. Il nous a d’abord parlé de l’organisation qui l’a emmené là-bas.

1920 : Fondation du S.C.I. ( Service Civil International ), mouvement laïque et apolitique, d’inspiration pacifiste. Son premier chantier fut la reconstruction de maisons ou de fermes près de Verdun après la guerre de 14-18, avec une petite équipe de 4 ou 5 nationalités, dont 3 ex-combattants allemands.

Depuis, de nombreux chantiers très divers . . . en Europe, en Inde (34), en Algérie (48) notamment. Aujourd’hui, des branches du S.C.I. dans plus de 40 pays, dont la France depuis 1936.

1962 : David, 20 ans, s’engage pour six mois avec le S.C.I. pour une action d’urgence en Algérie dans un secteur montagneux, au climat rude, au sud de Tlemcen :

*Reconstruction de 38 maisons dont les futurs habitants étaient dans un « camp de regroupement », à côté d’un fort, saboté par les troupes françaises à leur départ, qui était l’hébergement, plus que sommaire, pour les volontaires, 158 pour la première année, pendant 2 à 6 mois chacun, d’une quinzaine de nationalités et de couches sociales très différentes. Conditions de vie très dures, surtout en hiver. Epidémie d’hépatite . . . Pénurie en tout : eau, chauffage, matériaux, logistique . . . Malgré tout le cœur était à l’ouvrage ! . . .

*Distribution quotidienne aux enfants : lait chaud + pain + vitamines : 35 points à 40 km à la ronde.

 

 

 

*Création de 10 dispensaires + service médical ambulant avec personnel plus ou moins qualifié.

 

 

 

 

*Réouverture d’écoles, avec enseignement du français, et développement communautaire, par équipes de 4 volontaires . . .

 

*Equipe mobile de réparateurs de pompes à eau, et autres équipements collectifs.

 

 

 

Une soirée enrichissante, grâce à 66 photos, 1 vidéo de 7 min, 15 photos (2017) d’ El Fahs devenu Chef-lieu de Commune (de 13 villages), et grâce aux commentaires de David.

Comme a dit une participante « Nous avons appris beaucoup de choses »