A la Maison de la Méditerranée, à partir de 2006, nous avons fêté Y’nayer à Dijon. En janvier 2020, notre fête est devenue le Nouvel An Méditerranéen.
En 2021, nous devions l’organiser avec nos amis de l’association Soleil d’Or. Mais le Covid ne le permet pas.
Et voici qu’une lettre nous parvient d’Algérie, de Mascara plus précisément. Elle est écrite par un prêtre, Raymond Gonnet, à ses amis et à sa famille.
Voici l’extrait qui raconte Yennayer tel qu’il est fêté à Mascara :
C’est aujourd’hui le 12 Janvier, Yennayer, le 1er jour de l’année Berbère, jour férié en Algérie. C’est le seul qui est vraiment fêté, car le Awel Mouharram, 1er jour du calendrier musulman, anniversaire de l’Hégire, n’est pas fêté. Le 1er Janvier l’est par une frange de la société. Mais la semaine qui précède le Yennayer, les épiceries sont garnies de fruits secs, de bonbons et de décorations de toutes sortes. Les enfants veulent ‘’ faire Nayer ‘’. En famille, à la fin du repas, on assoit l’enfant le plus jeune dans une corbeille. Puis chaque membre de la famille puise dans une autre corbeille pleine de fruits secs : dattes, figues, noix, noisettes, cacahuètes, de bonbons, de chocolats et les font ruisseler sur la tête de l’enfant pour qu’il apporte le bonheur à la famille pour toute l’année. Ensuite la maman partage toutes ces friandises pour chacun. La nouvelle année sera pleine de bonheur, In Cha Allah ! Dans la famille de Saïda, c’est Wafa qui a eu cette ‘’Baraka ‘’.