Marie-Chantal Frère-Sautot et Martine Boutillon ont donné, pour la Maison de la Méditerranée, une conférence sur les harems. C’était le 4 décembre 2019 à l’Hôtel Despringles, en marge d’une exposition intitulée « Le voyage au féminin en Orient entre 1750 et 1950 » et dans le cadre des Nuits d’Orient. 64 personnes étaient présentes.
Voici, en quelques phrases, la tonalité générale (forcément subjective) de cette rencontre.
Les conférencières se sont appuyées sur les écrits des femmes voyageuses qui, en tant que femmes, avaient assez facilement accès aux harems. Les hommes riches et les hommes de pouvoir notamment étaient très fiers de laisser découvrir ces lieux à des occidentales.
Mais les femmes voyageuses ont découvert que les harems n’étaient pas une spécificité des puissants. Des hommes beaucoup plus simples avaient eux aussi leur harem. Et ces harems étaient souvent misérables.
Les conférencières ont aussi essayé d’approcher l’ambiance dans les harems. L’oisiveté et la jalousie semblent avoir été fréquentes, avec même parfois des crimes.
Bien sûr les femmes n’y étaient pas libres. Elles étaient parfois des esclaves. Elles pouvaient être rejetées. Néanmoins, dans certains harems, des marges d’une certaine liberté pouvaient exister.
Merci à Marie-Chantal et Martine d’avoir éclairé notre lanterne sur ce sujet plein de mystères !